Les éléments du mouvement du 23 Mars (M23) auraient tué six civils par balles la nuit du mercredi au jeudi 12 décembre à Luofu, dans le sud du territoire de Lubero, province du Nord-Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.
Selon plusieurs sources citées par différents médias, ces hommes armés ont accusé ces habitants de collaborer avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Ces sources indiquent qu'il s'agirait d'une répression punitive à l'issue des combats enregistrés depuis plus d'une semaine dans lesquels les rebelles du M23 ont essuyé de lourdes pertes.
Le député provincial honoraire du Nord-Kivu Aisé Kanendu a condamné ces actes commis contre des civils. Il appelle les FARDC à maintenir la pression sur les M23 jusqu'à les déloger définitivement des zones qu'ils occupent.
« Accusées d'être de mèche avec les éléments FARDC et apparentées aux Wazalendo, ces personnes ont été arrêtées par les éléments M23 avant d'être exécutées par ces derniers. Ce crime ne restera pas impuni. Tout en compatissant avec les familles éprouvées, nous dénonçons la léthargie des opérations militaires contre les éléments M23 dans cette partie, car ça fait plus de quatre jours que les éléments FARDC ont occupé une partie de cette agglomération », indique-t-il.
Il sied de rappeler que la situation reste tendue dans les villages de la partie sud du territoire de Lubero. Les rebelles du M23 s'affrontent aux forces armées de la RDC appuyées par les Wazalendo depuis près de deux semaines dans les villages de Kaseghe, Luofu, Matembe, Hutwe et Kimaka.
Ces affrontements affectent la vie des habitants de cette partie de la province du Nord-Kivu.
La rédaction
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