Nord-Kivu : les habitants regagnent le village de KAHEKU après le retrait des wazalendo dans cette entité

Les habitants qui avaient fui  KAHEKU regagnent progressivement leurs maisons, 24 h après le retrait des éléments du mouvement UPLC dans cette entité. Leur présence au village avait orchestré la fuite des occupants vers les zones jugées sécurisées et plusieurs voix réclamaient le départ de ces éléments Wazalendo accusés d'être source d'insécurité dans la zone. 

Déplacés vers les villages voisins depuis le 2 mars, ces habitants ont commencé timidement à récupérer leurs maisons, depuis le lundi 28/04/2025.

Ces citoyens avaient abandonné ce village disposant un site minier situé à environ 5 km à l'Est de l'agglomération de nziapandaa, cela suite à l'arrivée des éléments de UPLC soupçonner d'être à collaboration avec les égorgeurs dans cette partie du groupement Manzia, chefferie de Baswagha, territoire de Lubero. Ces habitants avaient alors conditionné leurs retours après le retrait de ces éléments wazalendo de leurs villages. 

La société civile force vive de KAHEKU salue les efforts fournis par les autorités militaires qui ont répondu favorablement aux inquiétudes de la population de Manzia. Kimbere bienvenue, c'est son nom, reconnaît aussi l'accompagnement morale des autorités administratives de nziapandaa et Byambwe pour que la vie reprenne dans cette partie du Nord-Kivu. 

« Nous remercions les autorités de nziapandaa par le fait qu'ils ont écouté les cris de la population de KAHEKU, malgré que la population regagne le village, elle vit toujours la peur au ventre, alors aux autorités d'y faire régner la stabilité en instruisant les militaires au respect des principes, pour que les habitants respirent la paix dans cette partie », a-t-il indiqué. 

Depuis un certain moment, les habitants étaient devenus allergiques aux éléments UPLC, qu'ils  accusent de servir de béquille aux massacreurs ADF qui tuent et sèment la mort et la désolation depuis plusieurs mois dans le groupement Manzia.

Des allégations qui sont toujours rejetées par les responsables de UPLC, depuis un certain temps.

La rédaction