Masisi : un notable tué et un autre grièvement blessé par balles lors d'une incursion des bandits armés à Sake

Des hommes en arme non identifiés ont tué un homme habitant Sake et blessé un autre par balles lors d'une incursion signalée la nuit du vendredi à ce samedi 22 mars 2025 dans la cité de Sake, en groupement kamuoronza, chefferie de Bahunde, territoire de Masisi au Nord-Kivu.

Selon les premières sources proches des victimes sous couvert d'anonymat, il s'agit de monsieur Charles Bihemu kalibiri chef de la localité Malehe qui a été atteint par balle puis succomba de ses blessures. 

La seconde victime, c'est Yengayenga qui a été grièvement blessé alors qu'il accompagnait son ami à son domicile avant qu'ils soient attaqués par ces bourreaux près du péage route dans la route qui mène vers kitshanga.

Bien que les auteurs de cet acte demeurent inconnus, les enquêtes ont été ouvertes par les autorités locales, accompagnées par la population locale.

Cet assassinat par fusillade laisse une brèche, non seulement à la famille biologique de la victime, mais aussi pour les communautés de Sake et Malehe.

« C'était dans la nuit que papa Charles a été la cible des bandits alors qu'il se promenait, lui et Yengayenga à quelques mètres de la route qui mène à kitshanga. Charles a succombé, l'autre grièvement blessé. C'est difficile de savoir qui ont fait cet acte, seulement que les enquêtes se poursuivent », confirme un proche des victimes.

Ceci entraîne une grande inquiétude au sein des habitants de Sake récemment retournés dans cette zone qui a subi des affres de guerre depuis longtemps, et les activités socioéconomiques reprenaient petit à petit dans cette partie trop touchée par la guerre.

Cet assassinat nocturne expliquerait la prolifération d'armes à feu dans cette cité, alors que cette cité est sous contrôle des rebelles du M23 depuis quelques mois.

Signalons qu'à part ces cas, d'autres cas de cambriolage, d'extorsion des biens de population par des inconnus sont souvent signalés dans cette partie du territoire de Masisi.

La rédaction