Une semaine après la chute de la ville de Goma désormais contrôlée par l'alliance fleuve Congo (AFC-M23) et pendant que plusieurs sources font état de l'avancée des troupes dans certains villages de la province du Sud-Kivu, Vital Kamerhe, président de l'Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo venait de lever les voiles sur la suite des évènements. Cet homme politique congolais a souligné que le président de la République démocratique du Congo veut à présent négocier.
« Le président Félix Tshisekedi veut négocier, mais pas vendre le Congo », a-t-il déclaré.
Une prise de position claire qui viserait à désamorcer la crise actuelle, qui se vit dans la partie Est du pays. Pendant ce temps, dans l'opinion, les congolais pensent que le président Félix Tshisekedi a pris trop de temps avant d'accepter la négociation, pourtant une voie pour une paix durable.
« Felix Tshisekedi a pris trop de temps inutilement. Pourquoi a-t-il attendu que la situation se détériore pour accepter le dialogue ? Nous pensons que le dialogue est une bonne option, bien que prise après que nos compatriotes ont perdu leur vie. » a souligné un habitant de Goma rencontré par la rédaction de Focus Infos.
Pour rappel, dans presque chaque communiqué de l'AFC-M23, ces derniers appellent toujours à un dialogue direct avec le gouvernement congolais, pour disent-ils « résoudre les causes profondes du conflit ».
Il reste alors à savoir si le dialogue demandé par Kinshasa, aura quel format et qui seront les participants. Toutefois, les évêques catholiques, autrefois vilipendés par le régime en place, aux côtés des chefs des confessions religieuses, sont déjà à pied d'œuvre dans la capitale congolaise pour baliser le chemin à ce dialogue.
Beaucoup restent à faire et toutes les hypothèses demeurent plausibles. L'avenir nous réserve encore des surprises. Disent les sages.
La rédaction
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