Plusieurs routes de déserte agricole dans un état de délabrement avancé à Bwito (Rutshuru)

Dans le territoire de Rutshuru, Les agriculteurs des quelques villages du groupement Mutanda dans la chefferie de Bwito peinent à évacuer leurs produits des champs. À la base, l’état de délabrement très avancé des différentes routes de dessertes agricoles.

Dans cette zone poste conflit, les agriculteurs dont la majorité sont des retournés de guerre plaident pour la relance des projets d’entretien des routes.

Les routes actuellement en mauvais états sont notamment celles reliant Bwalanda-Kyamaloba-Kyangoma jusqu’à Mutanda, L’axe routier Bwalanda-Katwe-Kikuku et celle allant de Bwalanda jusqu’à Mushweshwe pour ne citez que celà. 

Des bourbiers et des herbes ont déjà envahi ces axes. Y traverser reste un calvaire, alertent des sources locales. Les agriculteurs sont obligés d’emprunter d’autres petits tronçons qu’ils ont été obligés de créer dans leurs champs, ceci pour évacuer leurs récoltes. 

Cet état de délabrement très avancé des routes de dessertes agricoles affectent la situation économique de la population dans cette partie du groupement Mutanda. L’une des conséquences est la baisse sensible des produits agricoles. À part la baisse des prix, D’autres agriculteurs ont été obligés d’abandonner leurs récoltes dans les champs, craignant les coups des dépenses. 

« Les habitants ne savent plus comment se comporter. Presque toutes les routes ne sont plus praticables. Les habitants sont obligés de laisser leurs récoltes pourrir au cham, car les amener jusqu'à la grande route est un casse-tête. Imaginez qu'après avoir dépensé pour faire arriver un sac de manioc à la route et la vendre à 15 milles francs, si on calcule les dépenses qu'on effectue, on reste avec 2 000 francs congolais comme intérêt » alerte Moise Keukeu, acteur communautaire basé à Bwalanda.

Outre, les activités communautaires qui sont souvent organisées sur initiative des autorités locales, les habitants plaident auprès des humanitaires de penser comment relancer les projets d’entretien de ces différentes routes en vue de faciliter la relance de la vie dans cette zone poste conflit.

La situation est similaire dans d’autres coins du territoire de Rutshuru. Les habitants qui ne vivent que grâce à l’agriculture approuvent d’énormes difficultés pour évacuer leurs produits des champs. 

Dieu-merci Mumbere