Sud-Kivu : deux femmes perdent la vie en espace de deux semaines, sur les lignes d'attente d'aide humanitaire à Minova

Un cadre de la société civile, qui garde l'anonymat pour des raisons sécuritaires, alerte sur les cas des pertes en vie humaine de deux femmes qui attendaient de l'aide humanitaire de l'organisation '' Programme Alimentaire Mondial PAM en espace de deux semaines dans le site de L'EP KITALAGA. Le cas le plus récent est celui d'une dame qui a succombé sur la ligne à lors qu'elle attendait son tour pour recevoir les vivres distribués par le PAM .

Des personnes mortes à la recherche de l'aide humanitaire 

Message d'alerte de la société civile à toutes les autorités administratives et à toutes les ONG, qui interviennent à Minova. C'est avec un profond regret, que nous vous avons à mainte reprise alerté sur les problémes que traversent les déplacés et familles d'acceuilles se trouvant dans la presqu'île de buzi bulenga, mais qui restent sans suite. 

« En date du 10 Août 2024, une maman vivante dans le site des déplacés de kitembo est morte et enterrée, après avoir fait 5 jours dans l'attente des vivres à Minova. En date du 19 novembre 2024, une une autre maman nommée Musahada Muchera a échappé à la mort du phénomène Kabanga, quand elle revenait de minova dans l'attente de cette assistance durant 5 jours, c'est par la grâce de Dieu qu'elle a été sauvée. Plusieurs cas d'avortements s'observent souvent chez les femmes déplacés et dans des familles d'acceuille, par le fait de passer toute la journée en étant debout, bousculée, toujours en attente de cette assistance humanitaire. Plusieurs ménages de déplacés, se sont brisés car les maris supportent mal que leurs épouses passent plusieurs jours à l'extérieur en attente d'aide humanitaire... », affirme notre source.

Il renchérit en disant : « Le vendredi 06 décembre 2024, une autre maman déplacé Noëlla M'kanega de la famille d'accueil dans le village de butumba a perdu la vie, cette fois-ci devant les humanitaires du PAM à minova, à cause de l'étouffement. »

Devant cette situation, ce cadre de la société civile appelle les organisations non gouvernementales qui interviennent en faveur des déplacés dans cette partie de la province du Sud-Kivu, de prendre toutes les dispositions pour que pareil cas ne se reproduise plus. Il projète même un « sit-in » dans les prochains jours, pour dénoncer ces morts et demander l'intervention des décideurs, pour qu'une solution soit trouvée à ce qu'il qualifie de « problème dans la distribution d'aide humanitaire dans leur entité. », a laissé entendre notre source. 

Dossier en cours. 

John Sekeli