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l'AFC-M23 précise : aucun élève n'a été recruté de force à Goma

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Pendant que des rumeurs enflent sur les réseaux sociaux et circulent au sein de la population indiquant que les éléments du M23 « recrutent par force » dans des écoles, la psychose gagne petit à petit les habitants de Goma et perturbe malheureusement les activités scolaires. C'est dans ce contexte que Julien Katembo, maire de la ville de Goma nommé par l'AFC-M23, a tenu à préciser à tout le monde que ces rumeurs sont fausses. Il appelle la population à ne pas céder à la panique. 

« L'AFC-M23 est respectueux des droits internationaux. Ce sont des fausses rumeurs qui circulent. Si nous n'avons pas recruté les enfants et les élèves à Bunagana, Rutshuru, Kiwanja, Masisi et partout où nous sommes jusqu'à présent, pourquoi alors le faire à Goma ? », s'interroge-t-il devant un confrère de la RTNC/Goma qui l'a interviewé. 

Le maire estime que les gens utilisent les réseaux sociaux pour salir le M23, avant de rassurer : « Nous savons que la place de l'enfant, c'est à l'école. Les parents doivent être calmes, nous protégeons nos enfants et nous ne pouvons pas les enrôler dans l'armée ». 

La rédaction de focusinfo.org a également contacté certains responsables d'écoles et personne n'a confirmé cette thèse de recrutement forcé des élèves à Goma. Ils reconnaissent par contre être sous pression des parents qui arrivent pour récupérer les enfants, en disant qu'il y a recrutement d'enfants. 

« Sans vous mentir, aucun de nos collègues responsables d'écoles n'a déjà signalé les cas d'enrôlement ou recrutement forcé des élèves. Mais nous cédons de fois face à la panique, surtout lorsque certains parents arrivent en courant pour récupérer leurs enfants, soi-disant qu'ils viennent d'apprendre qu'il y a recrutement forcé des enfants dans des écoles. Impossible de refuser à un parent de prendre son enfant. Voilà un peu la situation. », nous a répondu un chef d'établissement qui a parlé sous anonymat. 

Plusieurs voix, dans la ville de Goma et même en dehors de la ville, appellent déjà la population de Goma à ne pas se laisser embourber dans des psychoses qui ne profiteront à personne. « Nos enfants ont le droit d'étudier dans un climat sécure », précise un parent d'élèves qui désapprouve cette pratique de propagation des rumeurs et des fausses informations, mettant en mal les activités scolaires dans la ville. 

La rédaction 

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