Déjà sous contrôle de l'alliance fleuve Congo (AFC-M23) depuis presque un mois, la ville de Goma doit alors relever les défis sécuritaires, liés notamment à la prolifération des armes à feu, les militaires, policiers et Wazalendos camouflés parmi les civils, avec toutes les conséquences qui s'ensuivent. Les autorités de l'AFC-M23 qui gèrent la ville sont appelées à user de leur expérience pour régler la situation, tout en privilégiant les méthodes pacifiques. C'est ce qui ressort des intentions de certains citoyens rencontrés.
La situation est telle que, pour la seule journée du samedi mouvementée par le salongo on dénombre plusieurs morts dans la ville, tués pour certains à cause de la consommation abusive du chanvre et d'une incompréhension entre les jeunes et les nouvelles autorités. Rapportent des sources à Goma.
Certaines victimes ont été signalées vers afia bora, vers katoy et d'autres vers l'INPP pour ceux qui connaissent la ville de Goma, précisent nos sources sous anonymat. Une psychose se voit sur les visages de certains habitants qui ont assisté à ces actes. Certains pensent que cela peut créer des traumatismes au sein de la population qui assiste à ces scènes.
Ces personnes tuées s'ajoutent à ce chiffre de plus de 3000 autres péries lors des combats entre les M23 et les FARDC appuyés par les wazalendo dans et autour de la ville de Goma.
Difficile de donner avec précision le nombre exact des gens ayant perdu la vie la journée du samedi 22 février à Goma. Les autorités de la ville n'ont pas encore communiqué sur cette situation.
Les familles qui habitaient à proximité du camp militaire de Katondo et qui avaient fui lors des affrontements ayant occasionné la chute de la ville de Goma ont déjà regagné leurs domiciles. Mais certains ont indiqué vivre dans l'angoisse, car ils peuvent être pris pour cible lorsque les autorités traquent les militaires et Wazalendos qui se cacheraient encore parmi les civils.
Cependant, on dénote plusieurs cas de banditisme à Goma où plusieurs personnes ont été tuées par des inconnus pour des faits bénins et d'autres pour des règlements des comptes, confirment d'autres sources sur place.
Que ça soit à katoy un quartier proche du camp de Katindo ou à hier, les vraies circonstances ayant conduit à la mort de ces gens ne sont pas encore bien connues du grand public. Mais nombreux sont ceux qui pensent qu'il faut tout faire pour limiter les dégâts. Cela passe par la collaboration avec les autorités établies et le respect des directives données. Entre-temps, il faut reconnaître que la combinaison de tous ces facteurs crée une situation de détresse au sein de la population.
Dans le souci d'en savoir plus par la bouche autorisée d'une autorité, notre rédaction a essayé à maintes reprises d'entrer en contact avec le maire de la ville de Goma, mais ce dernier n'a pas répondu à nos appels. A tout moment que l'autorité urbaine donnera suite à nos appels, cet article sera mis à jour pour intégrer son point de vue.
La rédaction
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