Goma : les femmes commerçantes dénoncent les tracasseries orchestrées par les enfants vivant dans la rue

Les femmes commerçantes exerçant leurs activités dans la ville de Goma se disent être victimes des tracassées causées par les enfants en rupture familiale appelés communément « Shegue » à Birere dernière le stade Les Volcans.

Nos sources sur place renseignent que ces enfants commettent leurs forfaits en toute quiétude et sans se soucier de qui que ce soit. 

« Ces enfants nous ravissent nos marchandises en pleine journée sans aucune crainte, ils commettent leurs griefs en collaborant avec les détenteurs des motos à trois pneus pour nous voler nos sac des riz ,du sucre, des savon en poudre appelé omo et ravissent souvent de sacs à main contenant l’argent », nous a indiqué madame Okasa aimerance, vendeuse de vivres derrière le stade les Volcan à Birere. 

Dans les années précédentes, ces jeunes délinquants effectuaient leurs forfaits pendant les heures vespérales, mais aujourd'hui, ils le font durant la journée en toute impunité. S'exclame notre source. 

« Auparavant, ce n’était pas ainsi, les voleurs opéraient la nuit, ils ravissaient les gens qui rentraient tard, mais aujourd'hui, tout tourne au vinaigre », a-t-elle ajouté.

Cette dernière demande une implication directe de l’autorité urbaine qui est le maire de la ville de Goma, le commissaire principal Faustin Kamand Kapend à travers son initiative de réduire la criminalité urbaine et le banditisme dans la ville de Goma. Ces femmes commerçantes veulent voir les autorités urbaines prendre au sérieux ce problème, qui devient de plus en plus un danger non seulement pour leur commerce, mais également pour la survie de leurs familles qui dépendent de ce commerce. 

Ces dames assistent impuissantes à la chute de leur revenu, car certains clients qui viennent se ravitailler ont peur de ces enfants et préfèrent aller faire leurs achats à hier.

Il sied de signaler que depuis le début de l’opération « Safisha muji wa Goma » qui signifie nettoyage de la ville de Goma lancée depuis le mois d’avril de l’année passée par le maire de la ville, visant à traquer tous les semeurs des troubles, les bandits de grand chemin et d’autres antivaleurs dans la ville, une avancée significative est palpable sur terrain, car il y a une réduction des cas d’insécurité dans quelques quartiers jadis malmenés par les groupes de bandits. 

La rédaction